Les chiots de la première génération

de chiennes ayant mis bas naturellement

 

Mère: Goodbody’s Happy-End – Nom d'appel : Happy
Portée: Ch. Goodbody’s Leela Lollipop et 5 frères et sœurs
Date de naissance: 22 juin 2000


L'article suivant est paru en 2012 dans un cahier Anifit. Il s'agit de la première mise bas naturelle en juin 2000 à Goodbody's. La mère a été ma première chienne ayant mis bas naturellement. Parmi les chiots nés, il y avait Champion Goodbody's Leela Lollipop, en bref Lili, la 2ème génération de chiennes ayant mis bas naturellement.

 

1ère chienne ayant mis bas naturellement

Chaque éleveur a une fois de la malchance, moi en 1996 et 1997. Une mise bas malchanceuse par césarienne et tous mes chiots étaient morts-nés. Puis une portée de chiot unique, à nouveau par césarienne. Je n'avais pas d'autre choix que de garder ce chiot unique car autrement, j'aurais perdu l'une de mes deux lignées d'élevage. Cette dame s'appelait "Goodbody’s Happy-End" LOS 559 353, née le 07/11/1997, appelée Happy.
Personne n'a compris pourquoi j'avais gardé Happy. Car ce n'était pas une beauté. Je savais pourtant que je n'avais jamais eu de chienne aussi vitale et endurante.

 

Dès le début, les éternelles césariennes et les élevage non naturels ont été pour moi une épine dans le pied. Aujourd'hui encore, de nombreux éleveurs pensent que les bulldogs anglais ne peuvent pas mettre bas naturellement et mouraient lors d'une mise bas naturelle. Le rendez-vous pour la césarienne est donc fixé à l'avance chez le vétérinaire sans donner la chance à la chienne de mettre bas. Après la naissance, la mère est si groggy à cause de l'anesthésie que les chiots ne sont pas laissés avec elle du fait du risque d'écrasement et celle-ci n'est en contact avec eux que pour la tété. De tels éleveurs sont convaincus d'élever leurs chiots de façon dévouée ! Pour moi, ce n'est que de la torture car ces mères ne veulent pas être avec leurs bébés!

 

Le 22 juillet 2000, Happy a commencé à avoir des contractions de dilatation et j'ai donc téléphoné à mon vétérinaire. Celui-ci était à la chasse et indispensable. Que faire? J'ai donc essayé de faire ce que tous redoutent encore aujourd'hui. Et j'y ai réussi: ma première portée née naturellement de six chiots tout à fait sains (portée L1) dont la mère a pu s'occuper jour et nuit. Happy a d'ailleurs vécu jusqu'à 12 ans et a été le premier champion suisse vétéran.